Décidément, cette rentrée est marquée dans le domaine des technologies WEB par l’omniprésence du HTML5/CSS3.
Apple voulant enterrer flash, Mozilla avec son Firefox 4 et aujourd’hui Google avec sa page d’accueil illustrant que l’on peut faire aussi bien que du flash mais sans ce format propriétaire d’Adobe. Même Microsoft s’y mets sérieusement avec son Internet Explorer 9…
Cette nouvelle itération du HTML (le langage des pages WEB) était resté inchangé depuis 1998… Une révolution en somme au vue de la vitesse d’évolution de l’Internet.
Indubitablement, l’industrie du WEB est en train de muter : une nouvelle version, plus rapide, plus stable, plus mature, émerge.
J’ai pu voir par ci, par là, ou ici, ou encore là, des briques technologiques qui démontent que ce format est arrivé à point nommé : le socle technique et les pratiques du WEB entrent maintenant dans une rationalisation des utilisations. Adieu les sites WEB « wouah » qui laissent sur leur fin par leur pauvreté de contenu. Le HTML5 permettant facilement de créer et de maintenir des sites WEB sophistiqués, la puissance de l’industrie du WEB va s’orienter vers la production de sites mieux pensés, mieux fournies, mieux suivies.
Nous espérons que cette évolution tirera le WEB vers du contenu mieux structuré, plus riche, plus intéressant. En tout cas, c’est ce qu’on peut espérer des 30% de productivité gagné en utilisant ce nouveau standard : qu’il soit réinjecté en étude ergonomique, rédaction WEB et community management… Tout le monde ainsi y gagnera !
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