Que c’était bien les vacances !
Pas de grand voyage, pas d’immersion dans une culture inconnue, pas de paysages exotiques cette année… mais la langueur nonchalante de la côte méditerranéenne…
Et tous ses petits bonheurs estivaux :
- La douce brûlure du soleil qui mordille ta peau sur toute la surface de ton corps abandonné
- Le spectacle de la mer dont le bleu varie de mille nuances envoûtantes en fonction de l’avancée du jour
- Le balai des petits bateaux blancs qui se croisent à l’horizon, découpant leurs voiles miniatures sur le ciel évanescent
- Le sel qui cristallise en zébrures légères sur ta peau séchant après le bain
- Le goût de l’anis arrangée s’écoulant dans ton palais asséché par une sieste matinale au soleil
- L’explosion de couleurs flamboyante des lauriers rouges et roses s’entremêlant harmonieusement à la majesté des rois palmiers
- Les grains de sables qui chatouillent coquinement la plante de tes pieds lorsque tu dégustes ton mojito au bar de la plage admirant le soleil couchant
- La goutte de sueur qui s’écoule lentement le long de ta colonne vertébrale quand il est temps de plonger dans l’eau
- La sensation incomparable de plaisir intense et presque douloureux quand ton corps chauffé à blanc s’immerge soudainement dans l’eau fraîche et légèrement chlorée de la piscine turquoise
- L’odeur des merguezs grillées au barbecue qui envahit petit à petit l’air chaud de l’après-midi débutante
- La joie simple et sans prix de pouvoir vivre tes journées seulement vêtue d’un monokini et d’un sarong
- L’odeur de la crème solaire, du lait hydratant à la coco et du monoï qui flirte avec tes narines toute la journée durant
- Le bien-être implacable de somnoler mollement sur un matelas, en écoutant le bruit des vagues tandis qu’une douce brise marine caresse ta peau
- La symphonie des criquets à l’heure de l’apéro quand tu tartines ta baguette de tapenade et d’anchoïade en attendant que le saumon grille à l’unilatérale
- La vision réconciliée de ton corps intégralement bronzé et amincit
- La dernière clope, fumée le soir, sous le spectacle insensé de la voûte étoilée.
Aah… Cette somme de petits plaisirs incroyables qui rendent les vacances si belles…
Evidemment, on ne retiendra pas le virus qui t’a zombifié pendant 2 jours, les moustiques qui ont semblé apprécier ton sang de désormais Irlandaise, la balade manquée en Méhari ou les méduses envahissant la plage. Ce ne sont que des détails que l’histoire se chargera d’oublier rapidement…